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Trois petits mots qui font parfois passer le mot euphémisme pour dérisoire.

Il y a des moments où une personne nous manques profondément. Il n’y a pas de mots assez fort pour pouvoir les coucher sur papier et s’en libérer.

La plupart du temps en s’enferme ou on met des masques. On sourit pour ne pas inquiéter notre interlocuteur, mais au fond de nous notre cœur est brisé par l’absence de cette personne

Comment pouvons nous faire le deuil d’un sentiment aussi puissant ?

Chacun a sa manière de préserver ce manque d’amour perdu. Certain vont être très démonstratif pour prouver à qui veut bien l’entendre qu’il est plus fort que cette « petite » épreuve, que cette épreuve est insignifiante à son regard. Et pourtant, la personne qui nous manque ne quitte nos pensées, notre cœur.

Au plus sombre de la nuit, les larmes coulent car nous nous retrouvons seuls(e) face à ce sentiment. Le monde pourrait s’écrouler, cela n’a plus d’importance. On nous parle beaucoup des phases du deuil. Qu’il soit amoureux ou d’un défunt nous revenons inlassablement à ce manque.

Il y a 7 phases dans le deuil. Le déni, la colère, la dépression (tristesse), la résignation, l’acceptation et la reconstruction. Malgré toutes ces phases respectées, le manque reste constant. Il nous pousse à avancer tout en nous consument à petit feu.

Il nous arrive tous de passer par toutes ces phases, quelque soit l’événement, quelque soit la situation. Que ce soit un projet, un enterrement d’un proche,… Lors d’une rupture quelque soit sa nature, nous passons par ces 7 phases qui sont inéluctables.

Quelque part, c’est ce manque qui nous pousse à nous reconstruire. Il nous accompagne au quotidien, il nous pousse dans notre retranchement, nous pousse à être meilleurs chaque jour. Nous changeons d’état, nous transmutons nos faiblesses en forces. Nous trouvons de nouvelles occupations. Avant de mentir sur notre état aux autres, nous nous mentons à nous même. Nous essayons constamment de nous faire croire que ce manque peut être comblé d’une autre façon.  Ce sentiment très humain, nous ne pouvons pas le fuir. Peu importe notre statut dans la société. Devons nous pour autant renoncer à ce sentiment et le mettre sous boisseau ? Il est une part de notre identité, il est malgré lui bénéfique puisqu’il nous a poussé à nous amélioré. Comment comblé ce vide autre que par l’amour puisque c’est tout ce qu’il nous reste ? Il nous donne la force de tout affronté puisque nous n’avons plus rien à perdre. Faut-il encore trouver la cause noble qui nous correspond et qui sera bénéfique.

Peut-être vais-je besoin d’exprimer ce sentiment à défaut de pouvoir le crier. Puisse-t-il être salvateur de mon désarroi en plus d’un probable acception de mon être et de ses imperfections.

Ce manque m’a apporté bien plus que je n’aurai pu le rêver étant petite fille. Il m’a poussé au delà de mes espérances. Ma vie est devenue un roman chaque jour qui se présente à moi. Chaque épreuve a été traversée la tête haute mais tu me manques. Ces victoires je te les dois. Tu me manque et j’ai compris à quel point je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai.